Tout le monde sait que l’exercice, c’est bon pour la santé physique et mentale On prend tous des résolutions pour prendre soin de nous, pour enfin s’inscrire au gym, pour recommencer à marcher une fois que le beau temps revient.
Et pourtant, même si on sait quoi faire et comment le faire, est-ce qu’on le fait pour autant ? Alors, si je vous dis ce qu’est le leadership, pourquoi c’est important de l’exercer et comment l’exercer, est-ce que vous deviendrez un leader performant ? Ça dépend de bien des choses et notamment de la manière dont on trace sa voie vers le succès.
Chaque jour, rappelez-vous que tout le monde se lève avec l’intention de faire de son mieux. Personne ne commence sa journée en se disant qu’il va essayer de se tromper le plus souvent possible. Malgré toute notre bonne volonté (bienveillance), il arrive que l’on commette des maladresses ou des erreurs. Il est important de se donner le droit à l’erreur en gardant à l’esprit que la grande majorité du monde, c’est du bon monde. Malgré les bonnes intentions, il arrive qu’en tant que gestionnaire, nous devions exercer de l’encadrement. Rappelez-vous votre adolescence, vous étiez de bonnes personnes, mais parfois, vous aviez besoin de règles! C’est préférable d’encadrer avec bienveillance afin de s’assurer que l’autre ait le goût de se dépasser par la suite.
Leaders sociaux et positifs
En février 2019, j’assistais à la conférence de M.E.P. Seligman à Paris. D’après ce professeur et chercheur en psychologie, les leaders ont intérêt à développer leurs compétences de leaders sociaux. Un leader positif manifeste des compétences sociales qui l’amènent à repérer les zones d’amélioration, lui permettent d’identifier les zones de forces individuelles et organisationnelles et de cultiver la résilience.
Seligman, qui est aussi le père fondateur de la psychologie positive, souligne que les leaders qui portent une attention volontaire à ce qui est bon et qui s’intéressent à ce qui conduit vers le succès, font intentionnellement revivre les succès à leur équipe et, conséquemment, font remonter le niveau d’énergie et d’engagement au sein de leurs troupes. Ils soutiennent les personnes dans leurs accomplissements en priorisant intentionnellement les zones de performance et non pas seulement les zones de faiblesse. Cette compétence est cruciale puisque l’augmentation du bien-être au travail est devenue un moyen pour développer et mieux faire performer les organisations qui amorcent ce virage positif.
Le leadership positif : un muscle qui se développe
L’exercice du leadership positif est une musculature qui se développe. L’idée n’est pas de devenir des haltérophiles du leadership positif! Exercez-vous en étant attentif aux dialogues intérieurs négatifs et en essayant de guider des conversations constructives.
Une conversation constructive encourage l’autre à revivre un succès. En le questionnant sur les raisons de sa réussite, on l’invite aussi à se projeter dans l’avenir.
Par exemple, une agente apporte un rapport à son supérieur immédiat. Il la remercie et lui demande de déposer son rapport sur le bureau et lui en confie un autre avec des directives. Une conversation constructive pourrait avoir l’air de ceci : l’agente apporte un rapport à son supérieur immédiat. Il la remercie et lui demande ce qui lui a permis de remettre le rapport tel qu’il le lui a demandé. Quelles sont les raisons qui lui ont permis de le produire comme demandé? Et maintenant, comment ces ingrédients pourraient la soutenir ou lui être utiles dans les prochains mandats? C’est à la suite de cette conversation qu’il est possible de répondre à ces questions et d’apprendre, tout en augmentant le sentiment de bien-être. Par la suite, l’agente pourra réaliser les prochains mandats qui lui seront confiés avec confiance. Ensuite, il lui confiera un autre mandat.
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